Elly Bangs

BIOGRAPHIE

Elly Bangs est née à Seattle en 1986 et y a vécu presque toute sa vie. Elle a obtenu une licence d'écriture créative à l'Evergreen State College, à une trentaine de kilomètres de là. Elle a surtout travaillé dans de petites organisations à but non lucratif, « généralement dans un rôle qui combine la gestion de la paperasse avec la création de sites web et de bases de données. »

Elle se présente en ces termes : « Elly Bangs est une femme transgenre queer qui a été élevée dans une secte new-age, a eu six dents de sagesse, et a un jour roulé seule à vélo de Seattle au canal de Panama. »

Elle écrit depuis l’enfance, mais elle n'a commencé à faire connaître sérieusement ses textes qu'en 2017, à l’époque où elle a trouvé un travail qui lui permettait de gagner un peu d’argent tout en lui laissant du temps pour écrire. Sa première publication, This Must Be the Place, est parue dans Strange Horizons en 2009. Elle s'est impliquée dans la communauté du genre via la série mensuelle de lectures à micro ouvert Two Hour Transport, où elle a appris l'existence de Clarion West, et y a finalement participé en 2017. Par la suite, elle s'est rendue à sa première convention, ConFusion, avec ses camarades de Clarion West.

D'aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours aimé la science-fiction et la fantasy - probablement depuis A Wrinkle in Time (de Madeleine d’Engle, VO : Un Raccourci dans le temps, 1962). À partir de là, elle s'est plongée dans les nouvelles de Bradbury, puis dans celles d'Ursula LeGuin et de Philip K. Dick, qui a eu sur elle une influence toute particulière, et enfin dans celles d'une foule d'autres auteurs.

Par goût des modèles mathématiques comme contraintes d’écriture, elle utilise beaucoup de feuilles de calcul, de graphiques et de formules, élaborés et codés en couleur. Ils lui sont utiles pour équilibrer les points de vue multiples, maintenir un bon rythme dans les chapitres, déterminer comment l'histoire doit progresser, ou simplement mesurer ses progrès. En outre, elle les considère aussi, avec une pointe d'humour, comme une excellente source de procrastination.

Sa première pièce, Magnified and Sanctified, a été présentée en 2004 au FringeACT Festival de Seattle. Après un premier roman, The Loiterers (2011), publié sous le nom d'Elliott Bangs, elle s'est fait remarquer par son second, Unity (VF : Unity), sorti au printemps 2021. Elle est membre de la SFWA et a été diplômée à Clarion West en 2017.

Elle vit avec·son·sa compagnon·compagne et ses deux chats à Seattle.

Sources principales :

Site personnel d'Elly Bangs (consulté en février 2023),

The Encyclopedia of Science Fiction (consulté en février 2023)

ROMANS

R.01 The Loiterers (SF, Young adult), sous le nom d'Elliott Bangs, plate-forme de publication indépendante Createspace, 2011

"In the Tropolis, the streets run on forever - and life is cut short. In this world, North America is one city: an unbroken trans-continental sprawl, ravaged by pollution and decay, whose inhabitants expect to die by middle age of a mysterious illness known only as the blight. Estranged from her friends and disillusioned from her dreams, all Shayna wanted was to be left alone... but when she learns that she has the blight herself, she sets off on an unlikely journey of transformation from alienated slacker to revolutionary hero – by way of friendship, love, heartbreak, self-destruction, and punk rock. " (Présentation sur Amazon)

Cet ouvrage n'est pas cité sur le site d'Elly Bangs.

R.02 Unity (SF), Tachyon Publications, avril 2021

Traduction : Unity, traduit par Gilles Goullet, Albin Michel, collection Imaginaire, septembre 2022

Après des décennies de guerre et de catastrophes climatiques, les États nations ont disparu, y compris l’Empire américain, pour laisser la place à des entités de puissance et de durée variables : République Libre de Cascadie Sud, Sainte Confédération Occidentale, Antarka. En 2159, toutes les grandes villes sont dans le Pacifique, où une guerre féroce oppose Epak et Norpak qui menacent toutes deux d’utiliser le Gris, substance métallique liquide faite de nanoparticules qui s’autorépliquent et assimilent matériaux et êtres humains pour se développer. Une grande partie des terres sont devenues des déserts où la force seule permet de survivre. Des millions de personnes vivent dans des aquapoles grâce à des technologies avancées.

Après cinq ans passés au service de Dahlia, cheffe de guerre locale à la tête de son clan des Méduses, Danaë veut quitter l’aquapole de Bloom City, dans la sphère d’influence d’Epak. Elle dispose de trois jours pour atteindre Redhill, en plein néodésert à l’intérieur des frontières de la Confédération, avant le crépuscule de l’équinoxe. L’aide de son fidèle ami et amant Naoto ne peut suffire et elle décide d’embaucher un mercenaire au service des Méduses, Alexeï.

Pour rassurer Naoto inquiet, elle lui rappelle que, malgré son allure de jeune femme d’une trentaine d’années, elle est née deux cent vingt-trois fois et cumule douze mille ans d’existence. Au fond d’elle-même, toutefois, elle se dit qu’elle n’a jamais eu à penser à la mort en étant entière, elle avait toujours d’autres corps. Danaë est décidément une femme très spéciale.

Danaë, Naoto et Alexeï se mettent en route pour Redhill avec, à leurs trousses, les Méduses qui veulent punir les deux déserteurs, les Teneurs, des fanatiques religieux qui pourchassent Danaë depuis des années. Mais le principal danger vient d’un mystérieux poursuivant, obsédé par une certaine Sybil.

Pendant ce temps, la guerre menace d’atteindre des niveaux jamais vus. Le trio pourrait bien être la dernière chance de l’humanité, sans qu’il en soit conscient. (P.C.)

L’avis d’Apophys, L’Épaule d'Orion, juillet 2021 (consultéen décembre 2021)

L'avis de Gromovar, Quoi de neuf sur ma pile?, septembre 2022 (consulté en décembre 2022)

* Prix Locus 2022 : 13e place (meilleur premier roman)

SÉLECTION DE RÉCITS

2009 This Must Be the Place [sous le nom d’Elliott Bangs] (nouvelle), Strange Horizons, février 2009

Lien Internet (consulté en décembre 2021)

Andrea rencontre Loren Wells pour la première fois dans un club de San Francisco. Laissons de côté pour le moment le fait que ce n'est pas la première fois qu'il la rencontre.

Loren lui raconte la blague des deux frères amateurs de baseball. Ça tombe bien, c’est la préférée d’Andrea. Il le savait parce qu’il l’a déjà rencontrée. Puis ils bavardent, mais, à chaque manifestation d'affection, il recule un peu plus, avant de partir en taxi, ne lui laissant qu'une inscription sur une serviette en papier. Je t’aime. Photon. 15-Toynbee / 2245 / 12 mai. On est en février.

En mai, Andrea a un petit ami, Bud, à qui elle parle du message. Il connaît le Photon, une discothèque, et 2245 doit correspondre à l’heure : 22h45. Sur place, elle voit Loren, mais le trouve plus jeune. Comme il semble ne pas la reconnaître, elle lui tend la note. Il la considère d’un air grave, puis lui murmure : « Si je te l'ai donnée à San Francisco, interroge-moi à San Francisco, pas ici. Maintenant... laisse-moi tranquille. » Il se dirige ensuite vers une moto, l’enfourche et s’éloigne.

C'est le début d'une série de rencontres au cours d'une desquelles Lauren demande à Andrea ce qu’elle ferait si elle disposait d’une machine à explorer le temps. Pour sa part, il a une réponse toute personnelle. (P.C.)

Repris en podcast dans The Dunesteef Audio Fiction Magazine, Épisode 79, août 2021 ; lien Internet (consulté en décembre 2021)

2018 The Cool Kids (flash fiction, fantasy), Daily Science Fiction, avril 2018

Lien Internet (consulté en décembre 2021)

Depuis une année entière, Jason fait la fête la nuit et dort le jour, comme Phinneas, dont les mortels de tous les sexes se disputent la morsure et qui paraît une vingtaine d'années depuis des siècles. Jason pense qu'ils profiteront toujours du nectar rubis, lui et les autres Cool Kids, et qu'il n'aura plus jamais à souffrir de voir son reflet. Pourtant il se réveille une nuit avec un goût horrible dans la bouche. Quand il se brosse les dents, il est de nouveau là, dans le verre argenté au-dessus de l'évier : flou, translucide, mais indéniablement là. (P.C.)

2018 Dandelion (nouvelle, SF), Clarkesworld #144, septembre 2018, accompagné du podcast

Traduction : Pissenlit, traduit par Gilles Goullet, Bifrost n° 109, janvier 2023

Lien Internet (consulté en décembre 2021)

En 1961, en pleine crise des missiles à Cuba, la grand-mère de la narratrice découvre dans l'Antarctique un mystérieux objet radioactif tombé de l'espace. L'agence pour laquelle sa grand-mère travaille l'appelle Spoutnik X, mais elle le surnomme Pissenlit. La crainte initiale d'une technologie soviétique en avance de plus de vingt ans sur son équivalente américaine disparaît quand on découvre que l'artefact date de 1,7 million d’années.

Des travaux de rétro-ingénierie commencent auxquels, quelques années plus tard, la chercheuse espère que l’aide de sa fille Margaret, jeune scientifique, apportera un nouvel élan. Un désaccord fondamental va pourtant opposer les deux femmes et déclencher un conflit familial.

Après leur mort, l’approche nouvelle adoptée par la narratrice sera peut-être en mesure de régler le différend. (P.C.)

L’avis de FeydRautha, L’Épaule d’Orion, septembre 2018 (consulté en janvier 2023).

L’avis d’Apophys, Le Culte d’Apophys, septembre 2018 (consulté en janvier 2023).

L'avis de Gromovar, Quoi de neuf sur ma pile ?, janvier 2023 (consulté en janvier 2023)

* Prix Clarkesworld 2018 : finaliste (meilleure histoire)

2019 Curse of the Octopodes (flash fiction, SF), Daily Science Fiction, avril 2019

Lien Internet (consulté en décembre 2021)

La gigantesque pieuvre violette déploie impérieusement ses nombreux bras et s’écrie : « Ce n’est pas un rêve Lorenzo. Je suis venu te prévenir ! » Être nu sur son lieu de travail est assez habituel dans les rêves de Lorenzo, mais ce genre d’interruption est plutôt étrange. Puis, la pieuvre donne raison aux scientifiques qui affirment que les céphalopodes ne sont pas de ce monde. Autrefois, ils marchaient dans les étoiles comme les humains aujourd’hui.

Dans ce cas, que leur est-il arrivé et de quoi la pieuvre veut-elle avertir Lorenzo ? (P.C.)

2019 A Handful of Sky (novelette, fantasy), Beneath Ceaseless Skies, #280, juin 2019

Lien Internet (consulté en décembre 2021)

Jorren Borriwack observe le convoi de chasseurs, qui revient précédé par une tête de dragon. La langue deviendra une paire de gants mortels, la peau sera tannée puis coupée et cousue pour en faire les tenues raffinées qui sont pour les nobles le symbole de leur autorité. Dans leur sillage, un garçon de douze ans émerge, toussant et traînant un sac taché de sang. Il a déjà commencé à travailler dans les usines.

La boutique dans laquelle Jorren officie depuis une cinquantaine d’années ne paie pas de mine. Aussi, c’est avec surprise qu’elle voit entrer un noble qui se présente sous le nom d’Araias. Il semble la connaître, et surtout son passé, bien qu’elle affirme être une banale couturière. Péremptoire, il lui passe commande d’une veste faite à partir de ciel. De ciel ? À travers les âges, les tailleurs de la Haute Ville ont tenté de rassembler un tel tissu, mais à sa connaissance…. Araias l’interrompt. Elle obéira, non par obligation, ni pour l’argent, mais pour, plus tard, ne pas regretter d’avoir laissé passer cette dernière chance d’accomplir quelque chose dont on se souviendra.

Sûr de lui, Araias n'est pas conscient de la dynamique qu'il impulse. (P.C.)

2019 The Last Stellar Death Metal Opera (nouvelle, SF), Escape Pod #697, septembre 2019, accompagné du podcast

Lien Internet (consulté en décembre 2021)

Droit devant Raya, Wolf-Rayet 104, vingt-huit minutes subjectives avant qu'elle ne devienne une supernova. Derrière, il y a la naine brune que Raya traîne au bout d'une laisse de gravitons. Son but est de la lancer dans le puits gravitationnel de l'étoile pour la faire dévier d'un degré de son axe juste avant qu'elle n'explose, ce qui aura pour effet d'éloigner le jet de son sursaut gamma d'une planète océanique et d'épargner à un demi-milliard d'octopodes vivant à l'âge de bronze une horrible apocalypse.

Elle est la seule à pouvoir le faire, c'est la seule façon de le faire, et il n'y a plus rien qui puisse empêcher l’explosion. Elle met la musique à fond - du death metal d’avant Unimind - et vérifie l'intégrité de sa coupe, de son maquillage et de sa tenue. Elle va être le premier être humain à mourir depuis très longtemps, et elle veut le faire avec style. Elle dépose un baiser sur la photo de feu Jex Epsilon-James. Triomphe, terreur, amour, folie. Métal.

Et puis le pire se produit. Une voix douce lui demande ce qui l’amène ici. C'est cette putain d'Unimind. À côté de son vaisseau, elle voit la silhouette en forme de boule à pointes de l'un des drones interstellaires de l'IA quasi-omnipotente. Celle qui a supprimé la mort lui propose de la sauver et de résoudre le problème sans effusion de sang. Mais alors… Jex Epsilon-James ? Et le death metal ? (P.C.)

2020 The Liberation of Ghost City (nouvelle, SF), Fireside #80, juin 2020

Lien Internet (consulté en septembre 2022)

« Laissez-moi partir », soupire la condamnée, pendant qu'on installe la potence, « ou je n'aurai d'autre choix que de mettre fin au monde ».

Les réponses à son ultimatum sont mitigées parmi les visages vides et gris qui ont valu à cette prison son surnom de Cité Fantôme. L'officier Curdin observe la scène en mâchonnant un gâteau de rationnement. Scrimm, le détenu dont il a cassé la mâchoire la semaine dernière s'efforce d'entendre et de comprendre les derniers mots de la condamnée.

« D'accord », dit-elle. « Voici l'histoire. Il n'y avait qu'un seul monde, mais les gens ne l'aimaient pas trop, alors ils ont commencé à construire le leur. Des simulations - réelles pour les personnes qui s'y trouvent - où ils peuvent écrire leurs propres règles. Et finir par oublier complètement le monde d'origine. »

Détenus et gardiens sont partagés entre scepticisme et inquiétude. (P.C.)

2020 Champions of Water War (nouvelle, SF), anthologie Glitter + Ashes: Queer Tales of a World That Wouldn't Die, ed. Dave Ring, septembre 2020

Nestor interdit l’existence de toute règle entre les murs d'Utopia Gulch. Il est fier de ses combattants, preuves vivantes du dynamisme de la cité qu’il a créée, loin de la décadence bureaucratique qui prévalait jadis. Depuis, les rivières ont cessé de couler et Utopia Gulch a surgi des cendres de l’ancien monde.. C'est pourquoi il les a tous amenés ici comme de simples enfants, pour être ses utopistes.

Il en a toujours été ainsi, aussi longtemps que Buzz, un des combattants, se souvienne. En conséquence, dans la cage au cœur de la ville, il n'y a qu'un ensemble d'accords vagues et tacites. On se retient de tuer ou mutiler ses adversaires et le vainqueur détermine le quadrant de la ville qui pourra faire couler ses robinets ce jour-là, quand Nestor tirera le levier qui ouvre la porte de la salle des vannes.

Pourtant, Buzz ne peut s’empêcher de penser que quelque chose dans ce combat est terriblement injuste et, même au moment de son triomphe, c'est comme si Killer, son adversaire, le frappait en plein cœur. (P.C.)

2021 Deep Music (nouvelle, SF), Clarkesworld #172, janvier 2021, accompagné du podcast

Lien Internet (consulté en décembre 2021)

Quinn sort du lit en entendant l’appel d’urgence. Elle met son pantalon et sa veste de costume assortis, propres et bien plissés. Tant pis si le monde est dans la merde et si la vie n’est que douleur : au moins, elle affrontera la journée à venir bien habillée. Elle vérifie chacun des bocaux, tapote des doigts sur les plus heureux, saupoudre de sel ceux qui en ont besoin. Le plus proche de la porte se met à tinter à son approche. Elle n’a pas le temps de traîner, mais comme il continue à s'agiter, elle soupire et tend le petit clavier étanche. L’aquide se met à frapper une suite de lettres incompréhensible. Elle remet le clavier dans la poche de sa veste, sort et monte sur sa mobylette. Elle prend alors la peine de regarder l'adresse sur la demande. C'est celle de son ex-maison. Elle regarde de plus près le contact : prénom TOI, nom de famille DÉBILE.

Les aquides, ces petites créatures extraterrestres faites d’eau, deviennent de plus en plus courants comme animaux de compagnie et bêtes de somme. Les dégâts qu’ils peuvent occasionner sont une source de revenus pour ceux qui se chargent de les exterminer. À l’opposé, Quinn se consacre aux « Soins et réhabilitation des aquides », comme l’affirme sa carte professionnelle. Tout en pensant à Jasmine, son ex petite amie, elle ne peut s’empêcher de s’interroger. Que veulent les aquides ? Pourquoi sont-ils venus sur Terre ? (P.C.)

* Prix Locus 2022 : 39e place (meilleure nouvelle)

2021 Space Pirate Queen of the Ten Billion Utopias (nouvelle, SF), Lightspeed #138, novembre 2021

Lien Internet (consulté en septembre 2022)

Ursa Major quitte notre univers l'après-midi même où, par chance, elle se trouve à proximités de l'un des points où l'éthertrain extraterrestre pénètre brièvement dans notre monde : un ver mécanique multidimensionnel croisant notre réalité sous la forme d'un ensemble de formes ressemblant vaguement à des wagons, tendus entre des portails d'entrée et de sortie, à une trentaine de mètres de hauteur. Sans intention de retour, elle ne prend qu’un sac à dos avec une bobine de corde et un grappin grâce auxquels elle parvient à s'accrocher à l'un de ces wagons. Elle a dix-sept ans. C’est la meilleure amie de la personne à qui elle manquera toujours et qui entreprendra d’écrire la biographie qui suit.

Le jour où Ursa Major rencontre Calliope, elle est subjuguée par cette demi-déesse de deux mètres de haut, majestueuse et irrésistible. Calliope lui confie, en manipulant un collier de cinq grandes perles finement sculptées, qu’elle est en quête de la musique du multivers. Puis elles se séparent, persuadées de ne jamais se revoir. Mais, le lendemain matin, Ursa Major se réveille folle amoureuse.

C'est à cette époque que celle qui dit avoir quitté un monde marqué par le dérèglement climatique, la menace nucléaire, les guerres, les épidémies et la haine devient une légende parmi les Utopiens extraterrestres qui ont pris l’éthertrain pour leur thèse ou par simple goût de l’aventure. Quand elle décide de devenir pirate pour diriger son train vers où bon lui semble, elle n’a pas de mal à trouver un équipage. (P.C.)

* Prix Locus 2022 : 41e place (meilleure nouvelle)

* Prix WSFA Small Press : finaliste (fiction courte)

SÉLECTION D'ESSAIS

20xx A Pocket Guide to Nuclear War Survival & Preparedness, date inconnue

Lien Internet (consulté en décembre 2022)

2018 Everything I Needed to Know About Being Trans I Learned on the Panamerican Highway, Taking the Lane #15: True Trans Bike Rebal, automne 2018

« sur le fait d'être trans, et de faire un très long trajet à vélo. » (Présentation par Elly Bangs)

2021 The Matrix Gets a Dose of Its Own Medicine, Bustle Magazine, décembre 2021

Lien Internet (consulté en février 2023)

« un article sur The Matrix Resurrections et la façon dont le film prend en compte l'héritage culturel des films originaux. » (Présentation par Elly Bangs)

LIENS INTERNET

Site personnel :

http://www.elbangs.com/ (consulté en décembre 2022)

Compte Twitter :

https://twitter.com/elly_bangs (consulté en décembre 2022)

Encyclopedia of Science Fiction :

https://sf-encyclopedia.com/entry/bangs_elly (consulté en décembre 2022)

Internet Speculative Fiction Data Base :

https://www.isfdb.org/cgi-bin/ea.cgi?271156 (consulté en décembre 2022)

Wikipedia :

rien

NooSFere :

https://www.noosfere.org/livres/auteur.asp?numauteur=2147211058 (consulté en décembre 2022)

Quarante-Deux :

rien