Emily St. John Mandel

BIOGRAPHIE

Emily St John Mandel est née en 1979 à Merville sur l’île de Vancouver, Colombie-Britannique, Canada. Sa mère était assistante sociale, son père plombier et elle est la deuxième de cinq enfants. Son deuxième prénom, St. John, lui vient de sa grand-mère dont c’est le nom de famille. À l’âge de dix ans, elle a suivi sa famille dans un endroit proche, l'île Denman, qui lui a servi d’inspiration plus tard pour l’île Delano dans Station Eleven. Elle y a été scolarisée à domicile jusqu'à l'âge de quinze ans puis, à dix-huit ans, elle s'est inscrite à une école de danse de Toronto. À vingt et un ans, elle a cependant réalisé qu’elle ne voulait pas consacrer sa vie à la danse. Pour rembourser son prêt d’étudiante, elle a décidé de se lancer sérieusement dans ce qui n’était jusqu’alors qu’un passe-temps, l’écriture.

Elle avait été une enfant tranquille, plutôt timide, qui se rendait à la bibliothèque pour emprunter autant de livres qu’on lui permettait. Elle lisait essentiellement de la fantasy – The Lord of the Rings est vite devenu une obsession – et de la science-fiction, en particulier Isaac Asimov qui l’a beaucoup marquée. Elle passait également de longues heures devant l’écran de télévision, d’autant qu’une des chaînes locales diffusait en permanence les différentes séries de la franchise StarTrek.

Après être restée environ cinq mois à New York, le coût de la vie l’a décidée à partir pour Montréal. Là, son absence de maîtrise du français s’est révélé un handicap rédhibitoire et elle est revenue à New York en 2003 pour s’y installer définitivement. Elle y a épousé le dramaturge Kevin Mandel avec qui elle a eu une fille et dont elle a divorcé en 2022. Au cours des années 2010, elle a travaillé comme rédactrice au magazine en ligne The Millions pour lequel elle a écrit de nombreux articles.

Ses premiers romans ont relevé du genre policier. Le premier, Last Night in Montreal (VF : Dernière nuit à Montréal) est sorti en 2009 et a été suivi de deux autres. C’est toutefois un roman de science-fiction, Station Eleven (VF : Station Eleven) qui, non seulement lui a permis de retrouver le genre qu’elle chérissait dans sa jeunesse, mais qui lui a aussi assuré en 2014 un succès mondial ainsi que le prix Arthur C. Clarke entre autres distinctions. La présence de The Glass Hotel dans la liste rendue publique des livres préférés de Barak Obama pour l’année 2020 et de Sea of Tranquility dans celle de 2022 n’a fait qu’accroître la renommée de l’autrice.

Elle partage maintenant son temps entre l’écriture de nouveaux romans et la participation à des projets pour la télévision.

Elle vit aujourd’hui à Brooklyn, New York, avec sa compagne.

Principales sources

- entretien privé avec Emily St. John Mandel lors des Utopiales 2023 (en compagnie de Pascal J. Thomas),

- site personnel d’Emily St John Mandel,

- Wikipedia.

UNIVERS

Deux personnages de Station Eleven font leur réapparition dans The Glass Hotel (VF : L’Hôtel de verre). Dans le premier roman, Miranda, première épouse d’Arthur Leander et autrice du comic Doctor Eleven, devient cadre dans une compagnie d’assurances maritimes après son divorce. C’est dans ce rôle qu’on la retrouve dans The Glass Hotel mais, cette fois, elle est la supérieure de Leon Prevant dont elle était à l’origine la subordonnée et qui revient ici pour enquêter sur la disparition de Vincent après avoir perdu ses économies.

Dans Sea of Tranquility (VF : La Mer de tranquillité), on retrouve deux personnages de The Glass Hotel. Mirella Kessler était la compagne de Fayçal jusqu’à son suicide après la découverte de la pyramide de Ponzi, mais aussi l’amie de Vincent. Dans Sea of Tranquility, elle est écrivaine, en tournée promotionnelle et apprend la mort de Vincent de la bouche du frère de celle-ci, Paul. Ce dernier était employé à l’hôtel avant d’être licencié. Dans Sea of Tranquility, il a renoué avec sa passion de jeunesse, la musique, et il est devenu un compositeur reconnu.

Par ailleurs, une partie essentielle de The Glass Hotel se déroule à l’hôtel Caiette. Or c’est dans les bois du village de Caiette que, dans Sea of Tranquility, Edwin est submergé par une étrange expérience en 1912, tandis que Paul vient de Caiette, comme sa sœur Vincent.

Ces différents éléments pourraient laisser penser que les trois romans se situent dans un univers commun. Pourtant, il n’en est rien. L’intrigue de The Glass Hotel se déroule dans un monde qui n’a pas connu la tragique épidémie de Station Eleven. Le doute pourrait être permis concernant The Glass Hotel et Sea of Tranquility (d’ailleurs, isfdb.org les regroupe dans une série nommée Caiette), mais c’est Emily St. John Mandel elle-même qui nous a confié, au cours d’un entretien privé lors des Utopiales 2023, que ces diverses retrouvailles n’étaient pas prévues à l’origine et qu’il s’agit surtout d’un jeu pour elle, en tant qu’autrice. Tout au plus pourrait-on parler d’un multivers, idée que vient conforter l’épisode de The Glass Hotel au cours duquel Vincent imagine « un monde alternatif dans lequel la grippe de Géorgie s’épanouissait en pandémie impossible à enrayer, provoquant l’effondrement de la civilisation », allusion transparente à Station Eleven.

ROMANS

R.01 Last Night in Montreal (policier), Unbridled Books, 2009

Traduction : Dernière nuit à Montréal, traduit par Gérard de Chergé, Rivages, collection Thrillers, 2012

"C’était une vielle histoire qui tenait en quelques phrases, à propos de fenêtres brisées et de neige?; et quand Michaela eut terminé, Lilia s’affaissa sur le banc, le regard levé vers elle, réduite au silence par le choc… Dans quelques minutes, la nuit imploserait dans le bruit et la tragédie, mais pour l’instant Michaela était près d’elle, à l’observer, et lui dit d’une voix douce : – Vous vous souvenez, maintenant?? Lilia acquiesça. Oui, me souviens de tout." (Présentation de l'éditeur)

* Prix ForeWord Magazine 2009 : finaliste (livre de l’année)

R.02 The Singer’s Gun (policier), Unbridled Books, 2010

Traduction : On ne joue pas avec la mort, traduit par Gérard de Chergé, Rivages, collection Thrillers, 2013

"Cadre dans une société new-yorkaise, Anton va enfin concrétiser son projet de mariage avec Sophie, violoniste virtuose au caractère instable. Mais la lune de miel sur l'île d'Ischia tourne court, et Sophie rentre seule aux Etats-Unis, tandis qu'Anton attend un mystérieux rendez-vous. Il a le temps de penser à sa famille de voleurs, à sa cousine qui ne cesse de l'impliquer dans de dangereux trafics, à son désir de mener une vie normale. Mais le peut-il ? Pourquoi a-t-il vu sa vie professionnelle imploser dans les semaines précédant son mariage ? Pourquoi lui a-t-on enlevé sa secrétaire et ses collaborateurs, et a-t-on relégué son bureau à l'entresol ? Pourquoi a-t-il accepté de tenir à nouveau un rôle dans la partie mystérieuse que joue sa cousine ? Sur son île italienne, Anton attend." (Présentation de l'éditeur)

* Prix Mystère de la critique 2014 : victoire (meilleur roman étranger policier)

R.03 The Lola Quartet (policier), Unbridled Books, 2012

Traduction : Les Variations Sebastian, traduit par Gérard de Chergé, Rivages, collection Thrillers, 2015

"Gavin, jeune journaliste new-yorkais, perd son emploi et se voit contraint de retourner à Sebastian, la petite ville de Floride où il a grandi. Une photo le met sur la piste d’une enfant qui pourrait être la sienne et dont la mère serait la fantasque Anna, son amour de jeunesse. À l’époque, tous deux fréquentaient le lycée de Sebastian et jouaient dans le « Lola Quartet ». Mais Anna avait mystérieusement disparu à la fin de l’année scolaire. Qu’est-elle devenue aujourd’hui ? Gavin est-il vraiment le père de cette petite fille ? Autant de questions qui vont l’emmener sur les chemins d’un passé trouble et d’un présent lourd de menaces…" (Présentation de l'éditeur)

R.04 Station Eleven (SF), Alfred A. Knopf/SFBC, 2014

Traduction : Station Eleven, traduit par Gérard de Chergé, Rivages, 2016

À Toronto, lors d’une représentation du Roi Lear, le célèbre comédien Arthur Leander s’écroule, victime d’une crise cardiaque. Une petite fille de huit ans, Kirsten Raymonde, fait partie de la troupe. Un spectateur, Jeevan, se porte en vain au secours de l’acteur. Sur le chemin du retour, Jeevan reçoit un appel téléphonique de son meilleur ami, Hua, docteur aux urgences. Une épidémie de grippe de Géorgie, aussi contagieuse que mortelle, s’étend à une vitesse irrésistible.

Vingt ans plus tard, les caravanes de la Symphonie Itinérante longent les rives des lacs Huron et Michigan. Kirsten est dans la troupe qui joue de la musique et du Shakespeare auprès de rares communautés humaines qui ont survécu à l’épidémie. Elle collectionne les magazines people en particulier ceux qui parlent d’Arthur Leander dont elle conserve un cadeau : deux exemplaires d’un comic intitulé Dr Eleven.

À St Deborah by the Water, où la troue s’arrête et où elle a laissé deux ans auparavant une de leurs membres, Charlie, l’ambiance s’est alourdie. La présence de celui qu’on appelle le prophète semble en être la cause. Une adolescente qui lui a échappé dit que Charlie est partie pour le musée de la Civilisation, lieu mythique créé dans un aéroport. (P.C).

Le roman a fait l’objet d’une adaptation sous forme d’une mini-série télévisée américaine du même nom créée par Patrick Somerville pour HBO Max. Elle compte dix épisodes diffusés entre décembre 2021 et janvier 2022. Mackenzie Davis y joue le rôle de Kirsten. À l’occasion d’un entretien privé lors des Utopiales 2023, Emily St. John Mandel nous a confié tout le bien qu’elle pensait de cette adaptation et s’est montrée particulièrement élogieuse sur l’interprétation de Mackenzie Davis.

* Prix Goodreads 2014 : 9e place (fiction)

* Prix Arthur C. Clarke 2015 : victoire (meilleur roman de science-fiction)

* Prix Locus 2015 : 27e place (meilleur roman de science-fiction)

* Prix BFA 2015 : nomination (prix August Derleth pour le meilleur roman d’horreur)

* Prix Sunburst 2015 : nomination (adulte)

* Prix John W. Campbell Memorial 2015 : finaliste (meilleur roman de science-fiction)

* Prix National Book Award 2015 : nomination (fiction)

* Prix PEN/Faulkner for Fiction 2015 : nomination

* Prix de l’Imaginare 2017 : présélection (traduction)

* Prix des libraires du Québec : victoire (meilleur roman hors Québec)

R.05 The Glass Hotel (imaginaire), Picador, 2020

Traduction : L’Hôtel de verre, traduit par Gérard de Chergé, Rivages, collection Noir, 2021

En 2018, Vincent tombe du pont du navire. Elle pense à son adolescence à Caiette, à son exclusion du lycée pour avoir gravé les mots Envolez-moi sur une vitre, et à son frère Paul qu’elle n’a pas vu depuis dix ans.

En 2005, Paul et Vincent travaillent dans un hôtel situé à Caiette. On découvre un graffiti écrit au marqueur à acide sur une fenêtre du hall d'entrée, disant "Et si vous avaliez-du verre brisé ?". Paul est soupçonné et bientôt licencié. Le graffiti semble destiné à Jonathan Alkaitis, le financier propriétaire de l’hôtel. Vincent, qui travaille au bar, noue bientôt une relation avec Alkaitis et emménage dans sa maison du Connecticut.

La vie d'extrême richesse et d'accommodement que Vincent connaît dès lors avec son partenaire, de trente-quatre ans son aîné, lui fait accepter son rôle de femme-trophée. Tout s’écroule cependant en 2008 quand Alkaitis est arrêté par le FBI. Toute sa fortune reposait sur la pyramide de Ponzi qu’il avait mise en place. (P.C.)

* Prix Goodreads 2020 : 6e place (fiction)

R.06 Sea of Tranquility (SF) Alfred A. Knopf, 2022

Traduction : La Mer de la tranquillité, traduit par Gérard de Chergé, Rivages, 2023

En 1912, Edwin St. John St. Andrew, le plus jeune petit-fils d'un comte anglais, scandalise son père lors d'un dîner en critiquant le Raj britannique, et est exilé au Canada. S'aventurant dans une forêt, Edwin est submergé par l'expérience d'être momentanément dans un vaste espace sombre, entendant un violon et d'autres sons qu'il ne peut reconnaître. Un étranger nommé Roberts, prétendant être un prêtre, l'interroge sur cette expérience, mais s'enfuit lorsque Edwin devient suspicieux.

En janvier 2020, Mirella Kessler, à la recherche de son amie Vincent, assiste à une performance d'art audiovisuel réalisée par le frère de celle-ci, Paul Smith. Un homme nommé Gaspery-Jacques Roberts l'interroge sur une vidéo d'enfance filmée par Vincent dans laquelle elle est momentanément transportée d'une forêt à un espace sombre, où l'on entend un violon, Mirella est troublée de reconnaître en lui l’inconnu d'une scène de meurtre traumatisante dont elle a été témoin dans son enfance dans l'Ohio.

En 2203, la romancière Olive Llewellyn fait une tournée internationale de promotion de son dernier livre Marienbad qui raconte une pandémie imaginaire. Le journaliste Gaspery-Jacques l'interroge sur un passage où un personnage, dans un port spatial, entend un violon et se sent transporté.

En 2401, Gaspery-Jacques occupe un emploi sans histoire de détective dans un hôtel d'une colonie lunaire. Sa sœur Zoey lui avoue qu'elle travaille, dans le plus grand secret, à l'Institut du Temps, une agence gouvernementale qui détient la seule autorité légale sur le voyage dans le temps. Décidé à échapper à sa vie monotone, Gaspery-Jacques, malgré l’inquiétude de sa sœur, parvient à se faire recruter. (P.C.)

L'avis de FeydRautha (consulté en juin 2023)

* Prix Goodreads 2022 : victoire (science-fiction)

* Prix Aurora 2023 : nomination (meilleur roman – anglais)

* Prix Locus 2023 : finaliste (meilleur roman de science-fiction)

SÉLECTION DE RÉCITS

2011 The Chameleon Machine (policier) anthologie The Late American Novel: Writers on the Future of the Book, ed. Jeff Martin and C. Max Magee, mars 2011

2012 Drifter (policier), anthologie Venice Noir, ed. Maxim Jakubowski, mai 2012

Traduction : La Vagabonde, traduit par Gérard de Chergé, Rivages, collection Noir, 2014

"Elle déboucha sur la place Saint-Marc provisoirement transformée en lac peu profond. De l'eau jusqu'aux genoux, elle arpenta les pavés et s'arrêta devant la coupole et les portails de la basilique Saint-Marc, avec les pigeons qui tournoyaient dans le ciel, et ce fut à ce moment-là qu'elle se rendit compte qu'elle s'était trompée : ce n'était pas elle, mais Peter, qui avait toujours eu envie d'aller à Venise." (Présentation de l'éditeur)

Repris dans l'anthologie The Best American Mystery Stories 2013, ed. Lisa Scottoline, 2013

2013 The Violinist (), anthologie Imaginary Oklahoma, ed. Jeff Martin, mars 2013

2013 Long Trains Leaving () anthologie Goodbye To All That: Writers on Loving and Leaving New York, ed. Sari Botton, octobre 2013

2017 Mr. Thursday (nouvelle, SF), Slate, mars 2017

Lien Internet (consulté en novembre 2023)

Victor a déjà essayé à deux reprises la Lamborghini jaune et en connaît toutes les caractéristiques. Un inconnu lui propose 10 000 dollars pour renoncer à l’achat, en insistant sur l’importance de l’enjeu, mais la somme n’impressionne guère Victor dont les revenus sont scandaleusement élevés. Il adore ce véhicule et, le lendemain matin, il achète la Lamborghini.

Trois semaines plus tard, Rose est réveillée par un cauchemar récurrent. Elle a commencé à travailler chez Gattler Fitzpatrick il y a six mois, deux mois après le placement en détention provisoire de son mari. Comme tous les jeudis, monsieur Thursday fait son apparition et entre dans le bureau de Gattler. Il s’y trouve encore quand elle part à cinq heures. Il pleut et un collègue de son mari, Victor Freeman, lui fait une proposition aux conséquences qui ne laissent pas le mystérieux monsieur Thursday indifférent. (P.C.)

Il s'agit du deuxième texte de Future Tense Fiction, une série de nouvelles résultant de la collaboration entre le Centre pour la Science et l’Imagination de l’Université d’État de l’Arizona et le magazine Slate. Le but est d’examiner la façon dont la technologie et la science vont changer nos vies. Comme chaque fois, la fiction est suivie d’un commentaire d’un scientifique sur le sujet abordé, en l’occurrence du physicien Paul Davies, auteur de How to Build a Time Machine, sur la possibilité de voyager dans le passé et de le changer.

Une Lamborghini jaune apparaît également dans une scène de The Glass Hotel.

Repris dans l’anthologie Future Tense Fiction: Stories of Tomorrow, ed. Kirsten Berg, Torie Bosch, Joey Eschrich, Ed Finn, Andres Martinez, Juliet Ulman, octobre 2019

Repris dans l’anthologie Out of the Ruins, ed. Preston Grassmann, septembre 2021

SÉLECTION D’ESSAIS

2010 Emilie, The Millions, avril 2010

Lien Internet (consulté en janvier 2024)

Il s'agit d'un article rédigé à l'occasion du décès d'Emilie Jacobson, qui fut l'agent littéraire d'Emily St. John Mandel et qui fit publier son premier roman après l'avoir tout d'abord refusé dans un courrier accompagné de multiples propositions pour l'améliorer. (P.C.)

2012 The _’s Daughters, The Millions, mars 2012

Lien Internet (consulté en janvier 2024)

Après avoir constaté la multitude de romans dont le titre présente la structure The ...'s Daughter, Emily St. John Mandel examine 520 d'entre eux, trouvés sur la base de Goodreads. Elle interroge des libraires sur l'attitude des clients et établit des statistiques sur le genre de la personne remplacée par des guillemets et sur la catégorie sociale à laquelle elle appartient. (P.C.)

2012 Strange Long Dream: Justin Cronin's The Twelve, The Millions, octobre 2012

Lien Internet (consulté en janvier 2024)

Emily St. John Mandel livre ici une critique – favorable - du deuxième roman de la trilogie de science-fiction The Passage, traduit en français par Dominique Haas sous le titre Les Douze. (P.C.)

2014 You'll Probably Never Catch Ebola—So Why Is the Disease So Terrifying?, The New Republic, août 2014

Lien Internet (consulté en janvier 2024)

Des voisins et des amis d'Emily St. John Mandel redoutent l'arrivée à New York de la fièvre d'Ebola qui frappe certains pays d'Afrique, tandis qu'elle-même craint davantage un accident de circulation. Ces réactions l'amènent à s'interroger sur la peur qu’inspirent les épidémies en réfléchissant à partir d’exemples historiques. Faisant allusion au personnage de Pale Fire de Vladimir Nabokov, elle en arrive à la conclusion que, même si on triomphe de la fièvre d'Ebola comme jadis de la variole, il restera toujours un Gradus pour susciter nos peurs. (P.C.)

2016 The Year of Numbered Rooms, Humanities, Vol. 37 #2, printemps 2016

Lien Internet (consulté en janvier 2024)

Emily St. John Mandel raconte sa tournée de promotion du roman Station Eleven. Prévue initialement pour cinq villes sur une durée de sept jours, elle s'est finalement étendue sur plus d'une centaine de rencontres dans sept pays. Au bout d'un certain temps, elle a pris l'habitude de photographier la porte de sa chambre d'hôtel, par peur d'en oublier le numéro. Ce fut une année de solitude, de longs vols et de chance spectaculaire, une année de chambres umérotées et d'interventions derrière des podiums. (P.C.)

2018 Year in Reading : Emily St. John Mandel, The Millions, décembre 2018

Lien Internet (consulté en janvier 2024)

Comme elle l'a déjà fait les années précédentes, Emily St. John Mandel présente les livres qu'elle a le plus appréciés au cours de l'année. (P.C.)

+ de nombreux autres articles dans la revue The Millions

LIENS INTERNET

Site personnel :

https://www.emilymandel.com/ (consulté en janvier 2024)

Compte Twitter :

https://twitter.com/EmilyMandel (consulté en janvier 2024)

Page Facebook :

https://www.facebook.com/mandel (consulté en janvier 2024)

Encyclopedia of Science Fiction :

https://sf-encyclopedia.com/entry/mandel_emily_st_john (consulté en janvier 2024)

Internet Speculative Fiction Data Base :

https://www.isfdb.org/cgi-bin/ea.cgi?206103 (consulté en janvier 2024)

Wikipedia :

https://en.wikipedia.org/wiki/Emily_St._John_Mandel (consulté en janvier 2024)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Emily_St._John_Mandel (consulté en janvier 2024)

NooSFere :

ttps://www.noosfere.org/livres/auteur.asp?numauteur=2147199124 (consulté en janvier 2024)

Quarante-Deux :

https://www.quarante-deux.org/exliibris/oeuvres/m/Emily_St._John_Mandel/ (consulté en janvier 2024)